Béatrice, responsable de la buvette et de la boutique
27 mai 2020 | A la une, Vie du BCMEF
Béatrice Turquet, 45 ans, est professeur. Elle est licenciée au BCMEF depuis 8 ans. Toujours souriante et avenante, elle est présente régulièrement le samedi après-midi à la buvette du stade Bilyk. Membre du Comité Directeur depuis plusieurs années, elle occupe plusieurs rôles. Ses deux enfants, Vincent et Alexis, jouent dans le club en U17 et U15. Son mari, Xavier, est également impliqué dans la vie du club en donnant régulièrement un coup de main. Il s’occupe également du site internet du BCMEF.
Comment s’est passé le confinement pour toi et ta famille ?
Très bien, nous avons la chance d’avoir un jardin et ce fut un vrai plus. Les enfants sont studieux, cela nous a facilité le télé-travail, qui nous a occupé une bonne partie de la journée. Nous avons aussi fait des jeux de société, regardé des séries, joué à la console les jours gris, et profité de l’extérieur les jours bleus : je jardin n’a jamais été aussi entretenu ! Les enfants ont participé au challenge BCMEF, une bonne rigolade ce jour là !
Quel sport pratiques tu?
Avant que les enfants ne fassent du basket, aucun. Maintenant, je fais un peu de pilate.
Maman de deux joueurs, comment fais tu pour t’organiser les week-ends de matchs ?
C’est toujours un casse tête, heureusement au club on peut toujours compter sur un parent pour véhiculer un des deux garçons.
Ouvres tu la buvette à tous les matchs à domicile ?
Non malheureusement, il faut que j’ai un enfant qui joue au stade Bilyk, sinon je suis dans un autre lieu.
Quels sont les rôles que tu as au club ?
Je suis responsable de la buvette et de la boutique en ligne. Je fais l’inventaire des jeux de maillots avec Philippe Lorin, et j’ai repris l’organisation du challenge participatif. Il y a quelques années, j’étais également coach de l’équipe de mon ainé.
Quand as tu coaché l’équipe de Vincent ?
La première fois, il était en U7, c’était à la fête du mini basket. Puis, j’ai commencé comme coach avec un autre parent. Je ne connaissais pas les règles, mais nos enfants, en U11, n’avaient personne pour les emmener aux matchs !
J’ai appris à remplir une feuille de match 3 jours avant les brassages. Je me rappellerais toujours la tête des organisateurs aux Essarts, quand ils m’ont dit que c’était à moi d’arbitrer le match suivant … Fou rire ! Je suis tombée sur des gens super qui m’ont appris les règles de base avec beaucoup de bienveillance.
J’ai rempilé, pour les mêmes raisons, seule, au début de la saison suivante. Thierry (un joueur au club) a ensuite accepté de prendre en charge l’équipe avec moi, c’est un bon souvenir également. Il me donnait le numéro, je donnais le prénom et il passait les consignes ! Notre première victoire était à Saint Jacques sur Darnétal !
Depuis quand tiens tu la buvette ?
En 2012 je crois … j’aidais Armelle, Béatrice (une autre), Evelyne et Martine quand il y avait des plateaux U7 – U9.
Quels sont les aspects de la buvette que tu préfères ?
Ce que je préfère, ce sont les yeux pétillants des enfants quand ils passent devant moi et qui se transforment en regard suppliants vers leur parents. Certains me reconnaissent dans d’autres salles et m’appellent “la dame aux sucettes”. J’aime aussi le contact avec les gens.
Quels sont les aspects que tu aimes moins ?
Le fait ne pas pouvoir voir le match vraiment car je suis isolée dans mon petit coin.
Les clients de la buvette, sont-ils réguliers ?
Oui, j’ai des clients fidèles, ça motive à ouvrir et passer l’après midi à la salle.
Quels sont les produits qui se vendent le plus ? Le moins ?
Le café, les Kinder Buenos, et les dragibus ont le plus de succès ! Contrairement aux malabars, que j’ai arrêté de vendre.
As-tu une anecdote à raconter depuis que tu suis le BCMEF ?
L’an dernier, au début de la saison pour les U17-2, c’était la première fois que le club avait 2 équipes U17. Le jeu de maillots allait être commandé, mais pour les brassages le délai était trop court. Nous avons trouvé dans un sac des tenues blanches, vertes et noires. Nous étions sur le départ, mais le sac ne paraissait pas bien gros. Nous l’avons ouvert, et là pas de short ! Parmi les jeunes présents, 5 d’entre eux ont avoué ne pas avoir pris leur tenue d’entrainement… Nous avons évité le pire, nous avons trouvé des shorts bleus (assez anciens vu leur longueur, bien au dessus des genoux !).
On a surement rarement vu une équipe aussi dépareiller mais bon, l’essentiel c’est de jouer ! Merci aux garçons de ne avoir fait les difficiles !
Quel est ton meilleur souvenir de la saison ?
C’est la soirée des partenaires lors du match contre Gravenchon, une défaite certes, mais tellement de monde de rassembler pour le basket et notre club !
Comment vois-tu l’avenir du club ?
Pérenne, vu la motivation de tous ceux qui l’animent, il ne peut en être autrement.
Peux-tu définir le BCMEF en 3 mots ?
Convivialité, sportivité et entre-aide.